Procès A69 : le discours fort d’un auteur du GIEC

Le 17 janvier 2024, le procès de 4 militants luttant contre l’autoroute A69 s’est tenu au palais de justice de Toulouse. Voici les faits pour lesquels ils sont accusés :

Le 27 mars 2023, à Verfeil, Elouan Hardy, Maël Tortel, Stéphane Fillion et Lison Wanegue se sont enchaînés, à 6 heures du matin, à des machines de chantier présentes sur la propriété privée « d’un particulier qui a donné son accord aux travaux », précise la présidente lors de l’audience au palais de justice de Toulouse.

« Trois personnes sont montées sur une grue d’abattage et une personne, sur un tractopelle, empêchant l’utilisation de ces engins », rappelle la magistrate. Ils ont été délogés à 9h30 par la gendarmerie, « sans résistance et sans incident ».

Les quatre militants ont insisté sur le caractère non-violent de leur démarche qui répond à “l’urgence climatique et environnementale“.

Beaucoup a déjà été dit sur le projet de l’autoroute A69. Pour comprendre les conséquences néfastes du projet et lire ce qu’en disent les scientifiques, vous pouvez lire cet article synthétique. Les mensonges furent légion, tant des acteurs du projet que du gouvernement, qui n’ont pas hésité une seule seconde à pratiquer le greenwashing et faire taire par la force les scientifiques venus faire une conférence sur place.

Que dit le Code pénal ?

Vient alors une troisième phase, inéluctable, celle des procès. Deux éléments de contexte ici. Tout d’abord, le code pénal français, via l’article Art. 122-7 : “n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace.

Les rapports du GIEC sont explicites quant à la menace que représente le changement climatique. Les projections des scientifiques ont…

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Auteur: Thomas Wagner