Procès des inculpés de “l’attaque” de la gendarmerie de Quissac : de la prison et des amendes



En. a été condamné à trois ans de prison dont deux ans avec sursis probatoire, avec obligations de travail et de soin et à 135 heures de Travaux d’intérêt généraux ; B. à deux ans de prisons dont un an en sursis simple. (image d’illustration libre de droits).

A partir de la mi-juillet, les gendarmes ont interpellé une petite dizaine de personnes. Sept majeurs, âgés de 18 à 21 ans, étaient jugés par le tribunal d’Alès le 14 septembre. L’un d’eux, L., était prisonnier à la maison d’arrêt de Nîmes depuis son arrestation et la décision du Juge des libertés et de la détention, les autres étaient placés sous contrôle judiciaire

Dans la nuit du 30 juin 2023, pendant les quelques jours d’émeutes ayant suivi la mort de Nahel (tué par un policier à Nanterre), entre 20 et 30 personnes ont rendu visite à la gendarmerie de Quissac avec quelques feux d’artifices. La dénommée « attaque », qui a eu lieu aux alentours de 23 h 30, a duré deux minutes. Pas de blessé, quelques dégradations mineures.

Le procès, qui devait débuter à 14 heures selon Midi Libre, a en fait commencé à 9 heures. Les sept prévenus comparaissaient pour violences et dégradations ou pour participation à un attroupement en vue de commettre des violences ou des dégradations. Dans ses réquisitions, le procureur a demandé jusqu’à quatre ans de prison ferme.

Du côté des plaidoiries des avocats de la défense, la plupart insistaient sur les « summums de bêtise » des inculpés, « des moutons de Panurge », des « abrutis » atteints d’une « crétinerie, certes moralement condamnable, mais pas judiciairement ». Oui, oui : il s’agit bien des propos des avocats de la… défense.

Tous s’accordaient sur l’incohérence des chefs d’inculpation, arguant qu’on ne peut être jugés pour à la fois avoir préparé un délit et pour l’avoir commis. Prévisibles, les avocats ont plus…

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Auteur: Le Poing