Proj-discussion sur le capitalisme vert et la répression

« Le capitalisme a véritablement crée des richesses. Il a su en trouver là où l’on n’en voyait pas. Ou plutôt, il a crée de la valeur là ou l’on ne voyait que des richesses. En monétarisant la nature, en donnant une valeur à chaque chose, un prix à la biodiversité il achève dans un même mouvement de la saccager en la protégeant. » (les Dépossédés)

Nous vous proposons une soirée sur le capitalisme vert, le dimanche 16 avril à 20h à l’Euforie, au 36 bis rue du canon d’arcole, Toulouse.

Projection du film Les Dépossédés (60 min, Antoine Costa, 2016), suivie d’une discussion sur l’association de malfaiteur.ices inculpées de sabotage de mâts de mesures d’éoliennes en Haute-Vienne.

Présence d’un infokiosque sur le sujet.

  • projection du long-métrage Les Dépossédés d’Antoine Costa (2016) sur la compensation biodiversité, la financiarisation de la nature et les biens communs ; suivi d’un court-métrage du même réalisateur sur le projet de fusion nucléaire ITER (toujours par le biais de la compensation carbone)..

« À l’heure où une nouvelle loi sur la biodiversité, dix mois après son passage devant l’Assemblée, est présentée au Sénat, ce documentaire revient sur un amendement faisant débat : celui de la compensation. Inscrit dans la législation dès 1976, mais jamais appliqué, le principe de compensation oblige un aménageur à compenser les dégâts qu’il cause sur la nature, en protégeant un territoire équivalent à celui qu’il vient de détruire. Mais cette nouvelle loi qui autorise la création de « réserves d’actifs naturels » ouvre aussi la voie à une monétarisation de l’environnement qui attise les craintes de certains écologistes. S’il suffit maintenant de compenser, c’est à dire d’acheter la nature, qu’est-ce qui arrêtera celui qui a les moyens de payer ? Quelques mois après la COP21 et alors que l’État s’apprête à reprendre…

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Auteur: IAATA