Protocole sur le commerce numérique pour l’Afrique : son importance, son contenu et ce qui manque encore

En février 2024, les chefs d’État africains ont adopté un projet de protocole visant à réglementer le commerce numérique sur le continent. Cette étape est importante, mais présente des défis pour l’économie africaine s’inscrit dans le cadre d’un accord commercial plus large, conçu pour créer un marché continental unique pour la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes. Franziska Sucker explique le protocole, son importance et ce qu’il reste à faire.

Qu’est-ce que le commerce numérique et quelle est son importance en Afrique ?

Le commerce numérique désigne les échanges transfrontaliers de biens, de services et d’autres articles commercialisables rendus possibles par les technologies numériques.

La part de marché du commerce numérique mondial de l’Afrique est faible. Mais elle s’est développée rapidement, dépassant la moyenne mondiale. Par exemple, entre 2005 et 2021, les exportations mondiales de services numériques ont augmenté de 40,52 %, tandis que celles de l’Afrique ont bondi de 91,53 %. Cette situation, associée à la faiblesse des échanges intracontinentaux, à la présence de 11 des économies à la croissance la plus rapide au monde et à une population jeune et avide de numérique de près de 1,5 milliard, fait de l’Afrique le continent qui possède le plus grand potentiel de croissance numérique inexploité au monde.

Que contient le protocole ?

Le protocole représente une approche panafricaine consolidée sur les questions de commerce numérique, ouvrant la voie à une convergence réglementaire et à des normes communes.

Il énonce des règles des règles à la fois pour le commerce traditionnel et pour les questions spécifiques au commerce numérique. Les questions spécifiques au commerce numérique comprennent la gouvernance des données, la protection des entreprises et des consommateurs, la facilitation du commerce numérique et l’inclusion numérique.

Pour la plupart…

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Auteur: Franziska Sucker, Associate Professor, University of the Witwatersrand