Provocation des États-Unis contre Cuba le 15 novembre 2021 ! — Casa de Las Ameicas, La Havane

Il semble que la politique de l’administration Trump ait porté l’hostilité envers Cuba à des limites insurmontables en mettant en œuvre 243 mesures supplémentaires au blocus. Cependant, son successeur, faisant preuve d’un cynisme étonnant, non seulement n’a pas atténué cette politique criminelle, mais l’a en fait intensifiée en la soutenant contre vents et marées et en l’assaisonnant de toutes sortes de menaces et de débordements.

Du 22 septembre à aujourd’hui, des fonctionnaires du gouvernement des EU et des personnalités influentes du Congrès ont publié vingt-neuf déclarations insolentes sur la provocation prévue pour le 15 novembre, instiguée et financée depuis les États-Unis, avec l’aide de leurs représentants locaux – ces « hommes taillés à genoux », selon l’image de Martí – qui tentent de servir de cinquième colonne aux fins de leurs maîtres.

Il y a vingt ans, le 1er mai 2001, dans ce qui devait être le premier tollé continental contre les prétentions expansives de la ZLEA, Fidel soulignait :  » Tout ce que les gouvernements des États-Unis ont fait dans cet hémisphère jusqu’à aujourd’hui a été fortement influencé par leur obsession et leur peur de la présence déconcertante de la Révolution cubaine, depuis l’époque de l’invasion mercenaire de Playa Girón […]. Mais si le triomphe de la Révolution cubaine les a déconcertés, leur admirable résistance pendant plus de quatre décennies donne parfois l’impression de les avoir déstabilisés ».

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, s’est adressé aujourd’hui au corps diplomatique accrédité sur l’île pour dénoncer la nouvelle escalade des agressions et les plans visant à déstabiliser notre pays et à promouvoir « un changement de régime ». Sous le prétexte d’ »aider le peuple cubain », la campagne présente, par le biais des médias et des réseaux sociaux, Cuba comme un État défaillant dont le gouvernement recourt à la répression et à la violation des droits de l’homme pour se perpétuer au pouvoir. En réalité, pour reprendre les termes de notre ministre des affaires étrangères, l’objectif est de « provoquer des situations de souffrance, dans l’espoir qu’elles génèrent les conditions d’une explosion sociale ».

Washington continue d’appliquer des mesures qui entravent le regroupement familial, les voyages entre les deux pays, l’octroi de visas ; de même, la nouvelle condition d’entrée aux États-Unis est discriminatoire à l’égard des vaccins cubains…

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Auteur: Casa de Las Ameicas, La Havane Le grand soir