QLF : Heterotopie étudiante contre le quotidien

Ce mardi 18 février les QLF ont proposé leur première Hétérotopie sous le nom de QLF City : feux d’artifices, larmes de la présidente de Paris 8 Annick Allaigre et un Elon Musk en feu. L’hétérotopie du 18/02 a révélé le cruel besoin de faire exploser son ennui, de composer un « NOUS » et de s’affranchir du quotidien. Cette journée s’est faite en dehors de tout entre-soi, avec tout type de personne. Aucun purisme, pas de case à cocher.

Cette journée n’est pas une finalité. La stratégie hétérotopique est prise dans une dynamique plus longue, capable à la fois de conjuguer des lieux de rencontre, un mode politique, et une capacité à attaquer en dehors de la fac. L’objectif n’est pas de fixer l’étudiant à son université, mais de proposer une mobilité, une créativité et une offensivité.

Comme toi celles qui écrivent ce texte, ne comprennent pas ce qui les entoure, ce qui organise leur vie. Qu’est ce qui nous entoure ? Une accumulation de technologies qui sont arrivées à un niveau de développement si complexe qu’on ne pense même plus à la manière dont elles sont produites, à la manière dont elles fonctionnent. Et si on n’y pense pas, c’est car il y a déjà longtemps que nous avons accepté de ne rien y comprendre. Notre vie se caractérise, entre autre, par ce paradoxe : une dépendance complète aux technologies et une incompréhension totale de celles ci. Chaque moment de notre vie se fait avec une technologie : du téléphone à la télé, en passant par l’ordinateur, le vidéo projecteur. Dans cette situation, que nous propose la fac ? Rien. La fac ne propose rien de concret, rien qui fasse le lien avec le monde extérieur. Loin de combler le vide, de le diminuer, elle entretient, elle aggrave la distance, la séparation. Elle vient peut-être de là notre impression d’être dans un rapport distancié avec ce qu’il nous est demandé de faire à la fac, on se sent rarement…

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Auteur: dev