Quand "Blast" diffame Maxime Vivas avec l'encre de Washington — Jacques-Marie BOURGET

« De son côté, l’essayiste Maxime Vivas, ergonome à la retraite et administrateur du site legrandsoir.info qui précise « ne pas être spécialiste de la Chine », dénonce dans un livre les prétendues « fake news » sur le sort des Ouïghours, dont la répression serait une invention occidentale. Dans les médias chinois, il est présenté comme un « célèbre écrivain français », et est cité par le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, dans une conférence de presse en pleine Assemblée nationale. » (1)

Cette citation, extraite d’un article du site Internet « », veut être une fourchée de fumier expédiée à la barbe de Maxime Vivas, administrateur du « Grand Soir ». Elle est signée d’un certain Benjamin Jung, qui, attendu la complexité de sa production, aurait pu être un descendant de Carl, le célèbre alchimiste Suisse. Cette injure ordinaire, lancée par un tâcheron du camp du « bien », est une belle occasion, quasiment un exercice scolaire, de démonter la mécanique d’un publicisme de propagande. C’est dire – aussi – sur les amarres qui ligotent désormais la gauche aux thèses de Washington et de sa voiture balai, l’OTAN. Israël étant la roue de secours.

Dans l’article de cet auteur, écrit sans aucun doute mais tout en certitudes, notons une assertion qui se veut disqualifiante : « Maxime Vivas ergonome à la retraite ». Précision utile si ce papier trouve un malheureux lecteurs ? Jusqu’à la mort, Vivas – en dépit des milliers de milliers de lignes produites lors d’ enquêtes parfois transformées en livres, qu’après la relecture et la publication de 60 000 articles par exemple dans « Le Grand Soir », ce fils de Républicains Espagnols ne sera rien d’autre qu’un « ergonome à la retraite ». Voilà son identité, son CV at vitam ? On pourrait préciser qu’il est donc fils d’immigrés ce qui, actuellement, n’est pas bien vu, et aussi membre fondateur d’Attac. Comme un O.S. renvoyé par son patron à sa condition de prolétaire, Vivas est « ergonome » et chacun sait que c’est une profession peuplé de grands menteurs. Pourtant, si ses amis de l’OTAN commandent un article sur Gaston Bachelard à monsieur Jung, le désignerait-il comme un « surnuméraire des Postes à la retraite » ? Ou Annie Ernaux, comme une prof des collèges ? Mais quand on n’a rien que la bassesse pour argument, il ne faut pas hésiter : le coup sous la ceinture est recommandé. Alors l’ergonomie est ergonommée comme une mise hors jeu de…

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Auteur: Jacques-Marie BOURGET Le grand soir