Quand l'Occident punit collectivement Gaza en suspendant le financement de l'UNRWA

Soupçonnés d’avoir participé aux massacres du 7 octobre, 12 employés de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) ont conduit 15 pays occidentaux à sanctionner tous les habitants de la bande de Gaza, qui est actuellement la zone de catastrophe humanitaire la plus grave au monde.

Sur la base des preuves fournies par Israël pour étayer ces soupçons, les États-Unis, suivis par le Japon et les pays européens, ont rapidement annoncé la suspension de leurs contributions à l’UNRWA.

L’agence des Nations unies fournit des services à près de 6 millions de réfugiés palestiniens dans les trois pays et territoires occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem-Est.

L’UNRWA est dans la ligne de mire d’Israël depuis de nombreuses années, ce qui l’a naturellement incité à saluer ces mesures, comme si la disparition de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine effaçait le lien des Palestiniens avec leur patrie perdue et la laissait dans l’oubli.

À partir du mois prochain, environ 30 000 employés de l’UNRWA ne recevront plus leur salaire et les services d’éducation et de santé que l’agence fournit à des centaines de milliers de personnes seront gravement affectés.

En l’absence de ces fonds essentiels, les membres du personnel de l’UNRWA dans l’enclave bombardée et exsangue qu’est aujourd’hui Gaza cesseront progressivement de fournir leurs services d’urgence.

Ils ne seront plus en mesure de mener à bien les opérations les plus vitales qu’ils ont entreprises – au péril de leur propre sécurité – afin de soulager quelque peu la misère des gens aujourd’hui : transporter du carburant vers les hôpitaux et vers les quartiers de Gaza dans lesquels les réseaux d’eau et d’assainissement n’ont pas encore été détruits par la guerre, afin que l’approvisionnement…

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Auteur: IAATA