« Quand on a acheté la maison en 2015, elle n’était pas du tout en zone inondable ». Le désarroi des habitants désormais touchés par les inondations

« Mon fils de huit ans me disait : maman, l’eau monte à la première marche. L’eau monte à la deuxième marche » se remémore Sandrine Gerbin. En août 2024, l’eau est montée dans la maison de cette habitante de Doue, en Seine-et-Marne. Près de 60 centimètres dans le rez-de-chaussée. En quelques heures, l’eau emporte tout, sous les yeux de la famille impuissante. Le mobilier, les deux voitures. « Quand elle commence à rentrer, rien ne l’empêche d’aller plus loin. On avait mis des sacs de sable mais elle passe partout », explique-t-elle. « Quand on revoit les images aujourd’hui, il y a plein de choses qui remontent. C’est traumatisant » confie Sandrine Gerbin, encore émue.

« Face à autant d’eau, les secours n’ont pas les moyens d’intervenir »

Un épisode marquant, que Sandrine Gerbin, sa famille et les habitants de son hameau ont dû affronter seuls, sans intervention des secours. « Pour les pompiers, c’est assez compliqué dans les campagnes. On a essayé d’alerter pour avoir du secours, mais ils n’ont pas de moyens quand il y a autant d’eau » constate Sandrine Gerbin. « Ce n’était pas possible de rester dans notre maison. Nous ne pouvions plus fuir car les voitures étaient inondées. On a appelé nos proches pour qu’ils viennent nous chercher. »

« Les voisins n’avaient jamais vu ça » 

« Quand on a acheté la maison 2015, elle n’était pas du tout en zone inondable » explique la mère de…

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Auteur: Agathe Alabouvette