Que reste-t-il de la présidence Pompidou 50 ans après ?

Il y a cinquante ans, le 2 avril 1974, Georges Pompidou, le Président de la République élu quatre ans et sept mois plus tôt succombe brutalement à la maladie de Waldenström, un cancer qui touche la moelle osseuse.

Son septennat inachevé a poursuivi la politique de modernisation du pays, le développement économique et industriel de la France souhaité et amorcé par le général de Gaulle.

Les réformes pompidoliennes ont durablement modifié la France et l’héritage du second président de la Ve République demeure largement prégnant un demi siècle plus tard.



Le développement de l’automobile

Le mandat de Georges Pompidou aura été celui de la démocratisation de la voiture. Le processus débute lors des années 1960, alors que Charles de Gaulle est Président de la République et Georges Pompidou son Premier ministre.

Si plusieurs projets sont déjà mis en chantier avec l’homme du 18 juin, son successeur à l’Élysée lance la construction de plus de 400 kilomètres d’autoroutes.

En octobre 1970, il inaugure l’autoroute A6 qui relie Marseille à Lille en y circulant à bord d’une Renault 16. À cette occasion, il présente la voiture comme « un instrument de travail » mais aussi comme « un instrument de libération » servant à éviter les transports en commun, se rapprocher de la nature, accéder plus facilement à certains lieux de loisir.

Georges Pompidou au Salon de l’automobile en 1972. INA.

Autre projet emblématique de cette démocratisation de l’automobile, le grand plan autoroutier pour Paris a pour ambition de décongestionner la circulation en poursuivant la construction de huit autoroutes de 2×2 voies, 2×3 voies et 2×4 voies selon différents axes et rocades.



Le périphérique de Paris est d’ailleurs inauguré par le Premier ministre Pierre Messmer en avril 1973 pour le compte de Georges…

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Auteur: Bryan Muller, Docteur en Histoire contemporaine, Université de Lorraine