Queer March : entre joie et vulnérabilité, l’espoir

Hier, dimanche 27 juin avait lieu la Queer March #1, qui succède aux maintenant traditionnelles pride de nuit de Montpellier.Les successions de manifestations hors de la période des prides de ces dernières années prouvent que d’autres expressions et manifestations sont possibles.

Personne dans notre communauté ne peut prétendre aux monopoles de l’usage du mot « pride » car c’est d’un devoir de mémoire dont il s’agit.Le devoir de raconter les émeutes et non ce mythe de la première gay pride.Les fondateur-trices de ces manifestations sont des collectifs non mixtes ( handies, racisé, tds, queer, trans, non binaires, bie…) qui ont créé des cortèges non mixtes en dehors du défilé de la pride, comme le pinkbloc durant des années.L’idée de la queer march est venue de simplement s’affranchir du calendrier des prides et de commémorer le week-end de fin juin.L’idée est venue de venir montrer les origines multiples des collectifs queer.L’idée est venue de s’affranchir de faire une pride de jour et la fête commerciale la nuit. REprendre l’espace la nuit est essentiel car les pics de chaleurs en journée empêchent les handies d’être à nos côtés.

Il y en a assez des prides pour les valides pour des gays blancs beaux gosses qui veulent s’amuser. La queer march de Montpellier a été fondée par des queers handies, des tds (travailleur-euses du sexe), des queers racisées, des trans, des personnes non binaires et aucun hetero cis blancs valide.

La queer march c’est aussi une prise de parole libre de ces personnes dites personnes concernées. Des collectifs non-mixtes qui fuient les prides viennent dans ces manifestations, qu’iels ont dû créer par elleux-même et pour elleux-mêmes pour exister, résister et ne plus être récupéré-es. Son existence prouve que c’est possible malgré le manque d’inclusion des organisations officielles des prides qui expliquent lors des réunions que c’est compliqué de créer des aménagements depuis des décennies.« On n’est pas un problème à résoudre. Vous faites partie eu problème »Il était important de commémorer la date officielle des émeutes et non de s’aligner sur un calendrier capitalistes appelé « mois des fiertés » avec chaque week-end une pride dans une ville.

Ces queer march et pride de nuit sont plusieurs choses, elles sont d’abord un rassemblement de potes, de camarades, d’adelphes, de personnes marginalisées, de vécus intersectionnels, LGBT, queer, intersexe évidement, des personnes isolées en recherche de…

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Auteur: Le Poing