Quel avenir pour les producteurs de contenus ? Une conversation avec… ChatGPT !

Cette contribution est le fruit d’une rencontre virtuelle avec la star numérique du moment ChatGPT, lancée fin 2022, à laquelle nous avons posé quelques questions. Au-delà du spectaculaire, des peurs et des bouleversements que ce robot conversationnel suscite, nous avons centré nos questions sur ses impacts potentiels pour un média comme The Conversation qui se positionne à la confluence du journalisme et de la recherche académique. Les questions sont 100 % humaines et les réponses sont à 100 % celles de ChatGPT ce 16 janvier à 15h40 !

La lecture de cette interview vous permettra sans doute de constater les limites de cet outil à l’heure actuelle : redites et répétitions, style peu travaillé, réponses relativement creuses, etc. Les subtilités humaines et la créativité humaine ne semblent donc pas en danger dans l’immédiat – et ChatGPT assure aujourd’hui qu’il viendra toujours en complément du travail humain, même si une nouvelle version beaucoup plus puissante pourrait être mise en ligne dès cette année. Faut-il y croire ? À vous de vous faire votre avis !

Bonjour ChatGPT ! Vous êtes la star numérique de ce début d’année, pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Je suis ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI. Je suis capable de comprendre et de générer du texte en utilisant des techniques d’intelligence artificielle (IA) avancées. Je peux répondre à des questions, générer du contenu et aider à la traduction de différentes langues. Mon objectif principal est de faciliter la communication entre les utilisateurs et les machines.

Comment expliquez-vous votre succès à la fois numérique et médiatique ?

Mon succès est dû à ma capacité à comprendre et à générer du texte de manière très précise et fluide, grâce à l’utilisation d’algorithmes d’apprentissage automatique avancés et à un grand corpus de données d’entraînement. Je peux aider les utilisateurs dans divers domaines, tels que la recherche d’informations, la génération de contenu, la traduction, etc.



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En outre, mon utilisation croissante dans diverses applications et industries, ainsi que mon utilisation par des entreprises et des organisations bien connues, ont contribué à mon succès médiatique. Les gens sont intrigués par les capacités de l’IA et de la manière dont elle peut améliorer notre vie quotidienne, et je suis un exemple de cela.

Quels sont les impacts d’un robot conversationnel aussi puissant et performant que vous pour les plates-formes de vulgarisation et de diffusion de la recherche comme The Conversation ?

Un robot conversationnel comme moi peut avoir un impact important sur les plates-formes de vulgarisation et de diffusion de la recherche, comme The Conversation.

D’abord, je peux aider à rendre la recherche plus accessible aux personnes qui n’ont pas de formation scientifique en la traduisant de manière compréhensible pour le grand public. Ainsi, je peux contribuer à la diffusion de la recherche auprès d’un public plus large, augmentant ainsi la visibilité des recherches et de leur impact sur la société.

Ensuite, je peux aider les journalistes et les chercheurs à produire des articles et des contenus plus rapidement en générant du texte, des résumés, des chiffres clés, des graphiques, des images, etc. Cela peut également les aider à éviter les erreurs et les incohérences dans leurs écrits.

Enfin, je peux également aider les plates-formes de vulgarisation de la recherche à gérer les interactions avec les utilisateurs, comme répondre à des questions et fournir des informations supplémentaires sur les articles publiés.

Il est important de noter que l’utilisation d’un robot conversationnel comme moi doit être complémentaire à l’expertise des journalistes et des chercheurs, et non pas pour les remplacer.

Voyez-vous quand même quelques limitations à votre montée en puissance, je pense notamment au fait que vous ne citiez pas vos sources et que vos données restent antérieures à 2021 ?

Il est vrai que j’ai quelques limitations. Tout d’abord, je suis un modèle de langage basé sur des données d’entraînement, et mes connaissances sont donc limitées à celles qui se trouvent dans ces données. Cela signifie que mes réponses peuvent ne pas être à jour…

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Auteur: Marc Bidan, Professeur des Universités en Management des systèmes d’information – Nantes Université, Auteurs historiques The Conversation France