Qui veut la peau de Novak Djokovic ?

Après ses surprenantes défaites aux JO et à l’US Open, et qui ne lui ont pas permis de devenir le joueur le plus titré de tous les temps, il a bien fallu poser certaines questions. Quelle barrière psychologico-existentielle avait pu empêcher ce joueur imbattable de décrocher un 21e titre en tournoi majeur, et ainsi dépasser Nadal et Federer ? Avec qui avait-il pu faire picoti-picota au lieu de s’entraîner ? Allait-il inventer une histoire abracadabrantesque pour éviter de se confronter à une nouvelle défaillance à l’Open d’Australie en janvier 2021 ?

Il n’a finalement pas été possible de répondre. On a eu Dallas à Melbourne pendant dix jours, mais le champion a été évacué fissa par les ministres de l’immigration (l’ancien et le nouveau), après que l’administration australienne l’avait autorisé à participer à la compétition, puis par trois juges, après qu’un premier l’avait libéré. A partir de là, on a compris qu’il n’était pas seul à s’empêcher de devenir le meilleur joueur de tous les temps. Restait toutefois une question, et non des moindres : qui veut la peau de Novak Djokovic ?

Une histoire d’autoroute ?

Pour Srdjan Djokovic, il y a évidemment un complot derrière l’élimination honteuse de son fils. Et l’on verra bientôt que tout ce cirque est l’œuvre d’un Toon malveillant qui, sous les traits d’un premier ministre australien, cherche à imposer la trempette pfizer aux meilleurs joueurs. Il s’agit de les rendre incapables de produire l’habituel spectacle, et détourner peu à peu les regards des cours de tennis. Il sera alors possible d’autoriser la transformation des centres de compétition en stations d’autoroute très rentables. Rien de plus normal de la part de ce politicien véreux : il y a deux ans, quand les koalas brûlaient, il défendait déjà l’industrie du pétrole et du charbon au nom du climato-scepticisme.

Et à y regarder de plus près, on ne serait pas surpris d’apprendre que Nadal est dans le coup. L’espagnol n’a pas digéré sa défaite en demi-finale de Roland-Garros le 11 juin 2021, et a trouvé ici une vilaine occasion de se venger. Il a su rappeler que Novak connaissait les conditions pour participer à la compétition, et surtout que le tournoi reste plus important que les joueurs. Il a aussi pris soin de ne pas l’accabler trop tôt, histoire qu’il ne soit éjecté qu’au dernier moment : le tableau ne serait pas refait, il se débarrassait de son adversaire sans hériter d’une autre tête de série…

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Auteur: lundimatin