Racisme ou antiracisme : quel est le fléau ?

Bêtement inquiets que nous étions du dérèglement du climat, du retour du fascisme et de la multiplication des guerres, nous avions perdu de vue la vraie menace, fort heureusement rappelée par Alain Finkielkraut : la gauche antiraciste. C’est sur cet utile recadrage que revient Sébastien Fontenelle dans sa chronique de Politis.

Il peut arriver qu’on se fasse de fausses frayeurs – puis qu’on s’aperçoive, grâce à un penseur providentiel, que le vrai « fléau » qui nous menace n’est pas du tout l’un de ceux que l’on supposait.

En ce pluviométrique mois de mars 2024, par exemple, si on ouvre la fenêtre et si on se penche un peu pour regarder ce qui se passe dans nos alentours, on peut vite s’effarer, parce que, où qu’on porte les yeux, tout est tellement flippant qu’on ne sait plus par où commencer pour raconter ce qu’on voit.

Là : une apocalypse climatique dont nous commençons, d’inondations en incendies et de tempêtes en sécheresses, à discerner pour de bon que les capitalistes crispé·es sur leurs profits qui prétendent vouloir l’empêcher, non seulement ne l’arrêteront pas, mais la précipitent, au contraire.

Ici : le fascisme, qui, partout – de Buenos Aires à Delhi, de Rome à Washington, pour ne rien dire de ce qui se passe chez nous la France –, pousse sa méchante gueule dans chaque encoignure que nous lui abandonnons.

Là, enfin, les guerres : celle, impérialiste, de Poutine en Ukraine. Celle, génocidaire, de Netanyahou à Gaza, d’où nous arrivent des images toujours plus insoutenables et des récits de pure abjection.

On peut vraiment se dire que tout ça fait, dans l’époque, beaucoup d’horribles calamités.

Mais voilà qu’arrive Alain Finkielkraut, philosophe, qui répond ce dimanche aux questions d’un magazine réactionnaire. Finkielkraut, rappelons-nous : c’est le gars qui expliquait en 2017, pour défendre son «  ami » Renaud Camus, inventeur de la…

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Auteur: Sebastien Fontenelle