RADIO – Le gouvernement fait toujours plus reculer les libertés

22 mai 2021 à 08h54,
Mis à jour le 22 mai 2021 à 08h54

Durée de lecture : 3 minutes

Libertés

Loi Sécurité globale, loi antiterrorisme, loi séparatisme : le gouvernement multiplie les textes répressifs et attentatoires aux libertés publiques. Radio Parleur et Reporterre ont analysé ce glissement sécuritaire dans une émission enregistrée le 20 mai, à écouter en ligne.

En quelques mois, le gouvernement a proposé pas moins de trois lois sécuritaires.

  • Enfin, le projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement a été présenté au conseil des ministres en avril. Il n’y a pas encore de calendrier parlementaire connu à ce stade, mais la majorité espère un vote avant la fin juillet.

L’esprit de ces lois et de nombreuses de leurs dispositions ont suscité la mobilisation des organisations de défense des droits humains et de nombreux collectifs, qui dénoncent des atteintes aux libertés et un tournant sécuritaire du gouvernement. Pour analyser ce mouvement répressif, Reporterre et Radio Parleur ont organisé une émission le 20 mai.

Sur le premier plateau, nous nous sommes interrogés : comment les militants pourront-ils encore lutter demain, malgré un arsenal répressif toujours plus musclé ? Pour y répondre, deux invitées : Noémie Levain, avocate et membre de la Quadrature du net, une association de défense et de promotion des droits et liberté sur Internet, membre de la coordination Stop loi Sécurité globale, et Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association de défense des animaux L214.

Elles sont d’abord revenues sur la censure de nombreux articles par le Conseil constitutionnel obtenu par la coordination Stop loi Sécurité globale. Il a ensuite été question du projet de loi confortant le respect des principes de la République (dit « projet de loi contre le séparatisme ») supposé viser les activités potentiellement terroristes. Un de ses chapitres s’intéresse aux libertés associatives. L’article 8, par exemple, élargit les possibilités de dissolution d’une association et renforce la responsabilité de son président. La dissolution peut être prononcée en cas d’« agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens ». Cela pourrait avoir de nombreuses conséquences sur les associations de défense de l’environnement et des droits sociaux, qui vont devoir rivaliser d’imagination pour continuer à se mobiliser.

Sur le second plateau, nous nous sommes intéressés aux menaces que ces nouvelles lois font peser sur…

La suite est à lire sur: reporterre.net
Auteur: Laury-Anne Cholez (Reporterre) Reporterre