Raphaël Glucksmann expulsé du 1er mai : et la violence du PS on en parle ? 

Hier avait lieu le 1er mai, la grande fête des travailleuses et des travailleurs, qui célèbre leurs luttes et leurs conquêtes sociales. Comme tous les ans sous Macron, cette fête a été entachée par de nombreuses violences policières : nasses illégales, charges abusives, grenades lacrymogènes lancées aléatoirement, coups de matraques arbitraires… Toutes et tous ceux qui sont allés en manifestation ces dernières années connaissent intimement ces violences, cette peur, ces douleurs. Mais ce qui a retenu l’attention médiatique ce n’est pas ça, c’est un événement parfaitement insignifiant : le candidat du Parti Socialiste et de Place Publique aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, qui venait pour la quasi-première fois à une manif de gauche, s’est fait huer au cortège de Saint-Etienne par des communistes, a reçu quelques jets de peintures et des jets d’oeufs et est parti en courant.Retour sur ce deux poids deux mesures. 

Récupération électoraliste : épargner les communistes, accuser les insoumis

À peine remis de ses émotions, Raphaël Glucksmann, que l’on a jamais vu dans aucune lutte sociale, n’a pas oublié ce pourquoi il était venu initialement : faire de la grosse récup’ électoraliste. Il s’est donc empressé d’accuser “les insoumis” et Révolution permanente.

Oui sauf que voilà, l’action a été revendiquée par les Jeunes Communistes de la Loire. Léon Deffontaines, tête de liste PCF pour les élections européennes, a nié l’implication des communistes et a déclaré que les militants concernés seraient exclus le cas échéant. On comprend en effet que le Parti communiste, parti historiquement…

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Auteur: Rob Grams