Raphaël Glucksmann, le nouveau substitut de la cause ouïghour — ANTICONS – Observatoire du néo-conservatisme

Ils sont devenus la préoccupation première des responsables politiques américains qui jusqu’ici se souciaient peu, pour ne pas dire pas du tout, des peuples opprimés. Selon Donald Trump des entreprises chinoises exploitent la communauté Ouïghour. Même ton chez Joe Biden, qui parle de répression. En France, les chantres des réseaux acquis à l’Amérique impérialiste relaient comme ils l’ont toujours fait quel que soit le pouvoir en place la rhétorique étasunienne sans jamais y apporter la moindre correction. 

Sur les chaînes de télévision et dans les grands médias en général, seuls “les spécialistes” favorables aux affirmations américaines sont tolérés. Pourtant, il existe des voix dissonantes. Le journaliste Maxime Vivas, l’un des rares à s’être vraiment rendu sur place, publie un livre-enquête : Ouïghour pour en finir avec les fake news. L’historien André Lacroix écrit : Après le Tibet, place au Xinjiang pour discréditer la Chine. Docteur en information et en communication, Emmanuel Wathelet, sans toutefois nier les dérives du capitalisme chinois, revient méthodiquement sur les mensonges d’Amnesty International sur la Chine

Difficile pour nous de trancher définitivement, mais une chose est sûre : les réseaux inféodés à Washington nous ont appris à nous méfier de leurs affirmations. Quoi de plus légitime de douter d’un pays qui dans son histoire n’a eu de préoccupations que pour l’hégémonie de son Dollar ? Partant de ce principe, il nous a semblé, en attendant un éventuel débat contradictoire à la télévision entre débatteurs avisés, de revenir sur la carrière d’un supporter inconditionnel de la cause Ouïghour si l’on s’en tient à ses dires. 

La méthode à papa 

Fils du nouveau philosophe André Glucksmann, Raphaël s’est particulièrement inspiré jusqu’alors de l’approche intellectuelle de son père. Ce dernier, qualifié par le sociologue Claude Grignonde de « révolutionnaire conservateur », qui « met l’est à la place de l’ouest, la gauche à la place de la droite, la droite à la gauche de la gauche […], transforme les révolutions…

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Auteur: ANTICONS – Observatoire du néo-conservatisme Le grand soir