Il ne s’agit pas d’être parano ou d’auto-limiter ses actions, mais d’être au courant des surveillances policières pour que chaque personne/groupe adapte ses méthodes de protection, de sécurité et d’anonymisation en fonction de son « type » d’engagement.
Les JO du saccage sont un prétexte en or pour en rajouter des couches, mulitiplier les fichages, surveillances et contrôles/perquisitions/entraves préventifs.
Cet article rappelle quelques faits connus :
Qui espionne les militant-e-s à Grenoble ?
Le média ici Grenoble vous propose un petit dossier sur les indics et l’espionnage des militant-e-s, à Grenoble comme ailleurs.
(…)
Fin 2022, les habitant-e-s des lieux autogérés les Lentillères et les Tanneries de Dijon ont découvert deux caméras d’espionnage dissimulées devant ces lieux militants. Du travail de pro, probablement réalisé en 2019. Une trouvaille qui rejoint la longue liste des micros et caméras de police découverts dans des lieux militants en Europe.
À Grenoble, si ce n’est déjà fait, il serait sans doute pertinent de rechercher méticuleusement la présence de caméras ou de micros aux abords (et l’intérieur) du 38 rue d’Alembert, du 102, du squat Ahwahnee, de la librairie Antigone, du Lokal autogéré, ou encore de l’Université autogérée du campus.
(…)
Suite aux incendies spectaculaires de 2022, les moyens discrets mais exceptionnels (filatures, écoutes, infiltrations, profilages…) déployés depuis plusieurs années à Grenoble par le Ministère de l’intérieur se sont probablement renforcés.
(…)
Pour le dire autrement, si vous militez à Grenoble, et si vos activités touchent de près ou de loin la contestation de la 5G ou des nanotechnologies, considérez que vous êtes sous surveillance numérique (conversations, internet, réseaux sociaux) et que des indics ou des profilers s’intéressent à vous.
(…)
Voir aussi : – Contre la criminalisation et la surveillance des…
La suite est à lire sur: ricochets.cc
Auteur: