Sortir Rapports de force de la recherche permanente d’argent et éloigner le risque de mettre la clef sous la porte ! C’est le but de cette campagne ambitieuse afin de pérenniser l’existence d’un journal au service des luttes sociales.
De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. C’est ce que propose Rapports de force à ses lectrices et lecteurs depuis 6 ans. Si vous avez besoin de nos articles, vous pouvez les lire à volonté, les partager avec vos amis, vos camarades ou vos collègues de travail. L’argent n’est pas un critère de sélection. Mais comme nos journalistes ont besoin de remplir leur frigo, et que sans leur travail, il n’y a pas de journal, nous vous sollicitons régulièrement pour un soutien financier. Selon vos moyens.
Pour autant, ce modèle implique qu’une part raisonnable de nos lectrices et lecteurs participe à son financement pour que tout le monde y ait accès. Et c’est là que cela se complique. Malgré nos campagnes régulières d’appel aux dons, en 2022, seulement 306 des 322 000 personnes qui nous ont lu ont fait un don. Les raisons sont multiples. Outre que tous ces lecteurs ne sont pas des lecteurs réguliers, payer pour s’informer n’est pas un réflexe majoritaire, puisque seuls 7 % de la population y a consenti en 2020. Ensuite, nous sommes conscients qu’une partie de nos lectrices et lecteurs sont déjà abonnés à d’autres titres de presse et que l’inflation pèse très fortement sur les finances de nombre d’entre vous. Pour autant, nous devons quand même progresser et vous solliciter pour cela.
1000 soutiens pour sortir Rapports de force du mode survie
En effet, nos ressources sont nettement insuffisantes pour une rédaction qui compte trois journalistes à temps très partiel. Pour rémunérer notre travail, il faudrait multiplier par deux les presque 20 000 euros de dons enregistrés l’an dernier. Et par au moins trois pour permettre des contrats de…
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Auteur: Stéphane Ortega
