Rassemblement contre la guerre, les frontières et le nationalisme

La guerre exacerbe les relents patriotiques et la fierté d’un sentiment européen alors que ces mêmes démocraties qui aujourd’hui défendent la paix sont celles qui entretiennent les guerres aux quatre coins du monde.
Pour tout cela, nous n’avons pas envie de brandir le drapeau Ukrainien, de vanter les mérites de son président, ou encore de se solidariser des armées nationales ukrainiennes. Nous voulons au contraire affirmer une position antimilitariste, anticapitaliste, et internationaliste.

Les Etats se créent et se maintiennent sur des logiques territoriales, sur l’imposition d’une identité nationale, sur des frontières, du commerce et des négociations. Faire la guerre à ses voisins pour défendre son bout de gras, faire la guerre à ses ennemis pour montrer sa puissance, exploiter ses habitant.e.s et toutes les ressources possibles à des fins capitalistes quitte à rendre les gens malades et pourrir tous les coins de la terre. Déjà ici on nous prépare à la crise économique à venir due à la hausse des prix, au renouveau du nucléaire et de l’industrie minière.

Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres ! L’entreprise Thalès, par exemple, semble avoir fait un chiffre d’affaire impressionnant cette année, comme l’explique une salariée en grève. Celle-ci se plaint, sans une once de cynisme, de ne pas avoir vu son salaire augmenter. Et n’oublions pas toutes les autres qui se remplissent les poches sur le sang des gens : Airbus, Herakles-Safran, ou encore Dassault…

A Toulouse, le complexe militaro-industriel est l’une des principale source de richesse de la ville. Ce gros mot, c’est pour dire que chaque entreprise (ou presque), qui produit dans le militaire, produit aussi dans le civil, pour se faire une meilleure image, pour rentabiliser les profits, ou pour accélérer les recherches. En gros, une entreprise qui produit des airbags pour « sauver des vies » peut aussi être la même qui produit des explosifs. L’État Français fait son business sur la guerre actuelle. Il a vendu ses armes jusqu’en 2020 à la Russie et remporte le pactole en les vendant actuellement en « soutien » à l’Ukraine.

Refuser la guerre et s’y opposer semble pour nous la seule solution possible pour enrayer la machine de mort. Saboter leur propagande guerrière au nom de la « démocratie », rendre visible que la guerre est présente partout autour de nous. « 

Pour cela on propose de se rassembler le mardi 19 Avril à 19h au métro barrière de Paris.

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Auteur: IAATA