Réaction à un article du Monde du 3 octobre 2023

Comme beaucoup d’organisations professionnelles, et a fortiori les organisations militantes engagées pour l’environnement et le climat, nous faisons face à un contexte exceptionnel et difficile, accentué par la crise du Covid et l’urgence climatique et sociale. Notre combat est aujourd’hui au cœur des débats qui agitent la société. Notre engagement collectif et individuel est nécessairement très fort et la charge de travail que cela représente est importante. Les défis que nous avons à relever sont considérables.

Si nous sommes conscient·es des difficultés que certain·es peuvent éprouver, nous avons mis en en place de nombreuses mesures pour répondre aux questions de souffrance au travail et, contrairement à ce que peut laisser penser l’article, des espaces de dialogue et d’échanges entre les salarié·es, les militant·es et avec la direction sont ouverts sur de nombreux sujets. Comme dans toute organisation militante, nous avons des débats et ne sommes pas d’accord sur tout mais il est inexact de laisser entendre qu’il règne un management “brutal” et autoritaire, totalement contraire aux valeurs que nous prônons.

Prévenir les risques psycho-sociaux, surcharges et burn-out

Nous suivons avec beaucoup de sérieux et d’attention les questions liées aux risques psycho-sociaux, à l’éco-anxiété et au burn-out, risques auxquels sont confrontées nos équipes salariées et bénévoles, de par leur engagement et leurs missions. Au fil des ans, nous avons enrichi progressivement nos mesures et continuons de les améliorer.

Nous avons notamment augmenté les effectifs des services les plus sollicités, entre autres ceux qui travaillent à la mobilisation citoyenne sur le terrain et sur le Web. Nous avons également déployé des formations pour accompagner psychologiquement ceux et celles qui font un travail particulièrement éprouvant. Et nous travaillons avec les managers pour mener un suivi…

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Auteur: Greenpeace France