Réduire les pesticides ou taxer les importations polluantes : Jordan Bardella s'y oppose

Le Pacte vert européen, ou Green Deal, c’est ainsi que s’appelle le vaste programme lancé par l’Union européenne en 2019 pour atteindre la neutralité carbone – ne pas émettre plus de CO2 que l’on peut en absorber – sur le continent d’ici 2050. Pour cela l’objectif est de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 55 % en 2030 par rapport au niveau de 1990.

Qui vote quoi ?

Les élections européennes ont lieu le 9 juin en France. Aujourd’hui, 79 députées françaises siègent au Parlement européen. Les deux groupes les plus importants sont celui de Renaissance (avec 23 élues, dont des élues Modem, Agir, Horizons et du Parti radical) et celui du Rassemblement national (18 élues). Viennent ensuite les écologistes (12), Les Républicains (7 LR + une centriste), puis le groupe socialiste et apparentés (7 élues, dont un venu de Renaissance, deux de Place publique, un Nouvelle donne) et la France insoumise (6). On trouve aussi un député Reconquête. Les quatre eurodéputés français non inscrits sont aussi d’extrême droite. Élus sur la liste RN en 2019, trois l’ont quitté pour Zemmour en 2022, le quatrième a été exclu du groupe.

« Ces cinq dernières années, l’Union européenne a enclenché un virage sans précédent dans la lutte contre le dérèglement climatique et plus largement pour répondre à la crise environnementale », souligne le Réseau action climat dans un décryptage des votes des eurodéputées françaises sur le sujet. « Le Pacte vert européen est à ce jour le plan le plus ambitieux jamais adopté pour le climat », ajoute l’ONG.

Toustes les parlementaires européennes ne sont pas de cet avis. Parmi les 79 eurodéputées françaises qui siègent à Strasbourg, certaines, en particulier à l’extrême droite, votent souvent contre les mesures du Pacte vert, qui contient aussi des textes sur la protection de la nature. Le Pacte vert est…

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Auteur: Emma Bougerol, Rachel Knaebel