Référendum, autodétermination, corps électoral… : en Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls pose les bases d’un « compromis politique »

« Ce n’est qu’une étape. Il reste beaucoup de travail », a résumé Manuel Valls devant la presse, ce samedi 1er mars, avant de quitter Nouméa. Le ministre des Outre-mer a tout de même repris l’avion avec un document de travail dans ses bagages, fruit d’un travail de concertation de quatre jours avec l’ensemble des forces politiques de l’archipel.

Une véritable source de satisfaction, souligne Georges Naturel, sénateur Les Républicains de Nouvelle-Calédonie : « Il a mis autour de la table des élus qui, depuis le troisième référendum sur l’indépendance [en décembre 2021] n’échangeaient que des invectives par communiqués interposés. »

Une « période de stabilisation » nécessaire

S’il est encore loin du compromis, le document publié à l’issue des négociations permet en tout cas de donner un cadre au futur accord, en faisant état des positions des six partis politiques autour de la table, des indépendantistes aux loyalistes. « Manuel Valls a laissé les opinions s’exprimer, en mettant sur la table tous les possibles, de manière très ouverte. Ce retour du dialogue, c’est un souffle frais, un souffle de débat, dont le pays a besoin », observe l’historienne Isabelle Merle, directrice de recherche au CNRS et spécialiste de la Nouvelle-Calédonie.

« Une seule voie s’ouvre à nous : celle d’un accord politique suivant un chemin de réconciliation », acte ainsi le document de travail en préambule. Reprenant…

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Auteur: Rose Amélie Becel