Réforme de l’audiovisuel public : issue d’une proposition sénatoriale, le texte arrive à l’Assemblée

« Une BBC à la française », tel est le projet voulu par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Depuis sa prise de fonction en janvier 2024, la ministre a fait du projet de « réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle » l’une de ses priorités.

Principal objectif du projet de loi ? Créer une holding audiovisuelle pour « regrouper les forces et les énergies de l’audiovisuel public ». L’article premier envisage le regroupement de France Télévision, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Mais contrairement aux plans initiaux, le gouvernement envisagerait d’exclure France Médias Monde (RFI et France 24) de cette holding.

Les syndicats de l’audiovisuel public ont appelé à la grève des salariés lundi 31 mars et mardi 1er avril. Ils pointent les « graves conséquences » d’une baisse des budgets et d’une réforme de la gouvernance.

Dans un entretien accordé au Parisien le 30 mars 2025, Rachida Dati a déclaré que cette réforme découlait des « nombreuses consultations » avec des syndicats et collectifs de journalistes. « On a entendu ce qu’ils nous ont dit, mais chacun sait que cette réforme est indispensable ».

Une initiative sénatoriale

A l’origine de la proposition de réforme : le sénateur centriste Laurent Lafon. Déposé au Sénat, le texte est voté en première lecture le 12 juin 2023. La proposition de loi du sénateur reprend une partie du projet de loi…

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Auteur: Marius Texier