En proposant d’annexer le Canada et le Groenland ou de prendre le contrôle de la bande de Gaza et de la vider des Palestiniens pour en faire une nouvelle Côte d’Azur, Trump a enchaîné les provocations vis-à-vis des peuples. Et chaque jour qui passe, il promet au monde entier une guerre commerciale sans pitié.
Cela suscite de la peur et bien des inquiétudes dans le monde du travail. Car, si la guerre commerciale n’a rien de nouveau, les travailleurs savent comment le patronat la leur fait payer en leur imposant toujours plus de compétitivité.
En même temps, certains, y compris dans le monde ouvrier, ne cachent pas leur admiration pour Trump. Ils lui attribuent le mérite de défendre les Américains et voudraient que nos gouvernants fassent de même.
Ces deux réactions conduisent au même résultat : nous pousser à serrer les rangs derrière nos capitalistes, c’est-à-dire nos exploiteurs. Et c’est la seule perspective défendue par les partis politiques, de Le Pen jusqu’au PCF, Ruffin et Mélenchon en passant par Macron. Car tous nous rabâchent qu’il faut nous battre pour l’industrie et la souveraineté de la France. Et c’est aussi la politique prônée par les confédérations syndicales, à commencer par la CGT qui se vante d’avoir des plans pour réindustrialiser la France et assurer sa souveraineté.
Le protectionnisme, défendu parfois au nom du produire local sous prétexte de l’environnement ou de l’emploi, revient toujours à la même chose : mener la guerre économique à coups de taxes douanières.
C’est une politique aussi stupide que nuisible pour les travailleurs. Aucun pays au monde ne vit en autarcie et n’est capable d’être autosuffisant, pas même les États-Unis !
Dans une mise en scène spectaculaire, Trump a signé les décrets imposant 25 % de taxes douanières au Canada et au Mexique. Ces taxes n’ont tenu que 24 heures, le temps qu’il a fallu à la Bourse de Wall Street pour dévisser. Et,…
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