Ce mardi 24 octobre, la commission Environnement (ENVI) du Parlement européen s’est prononcée sur le règlement pour l’usage durable des pesticides (SUR). Si une partie des ambitions de Générations Futures sont satisfaites, davantage d’efforts seront nécessaires, lors du vote en plénière du 22 novembre, pour espérer un texte véritablement protecteur de la santé et de la biodiversité.
Des amendements de compromis heureusement adoptés
Comme nous l’évoquions précédemment, des amendements de compromis entre la gauche (La Gauche, S&D, Les Verts) et le centre (Renew) étaient sur la table ce mardi matin. Malgré une tentative de la droite et de l’extrême-droite (PPE, CRE, ID) de nuire à l’ambition du texte, la coalition qu’a réussi à construire la rapporteur Sarah Wiener est restée solide face aux diverses attaques.
L’engagement fort des ONG dont Générations Futures et également des internautes, avec plus de 19 000 interpellations via Shake ton politique, a permis d’éviter le pire et des avancées sur le règlement SUR.
Les eurodéputés ont su à la fois rehausser le niveau du texte à l’issue de son passage en commission Agriculture (plus d’informations ici) mais aussi la proposition initiale de la Commission Européenne.
Tout d’abord, le règlement, tel qu’adopté à 47 voix pour, 37 contre et 2 abstentions par la commission ENVI, maintient des définitions et des objectifs à horizon 2023 contraignants à l’égard des Etats-membres. De plus, l’objectif de réduction des pesticides les plus dangereux initialement fixé à 50% a été relevé à 65%. Générations Futures salue cette avancée, même si ces substances nécessitent d’être totalement interdites d’ici à 2030.
Ensuite, un nouvel article a été introduit dans le règlement. Celui-ci porte sur l’interdiction de produire, stocker, faire circuler dans l’UE et exporter vers des pays tiers les substances actives et les…
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Auteur: yoanncoulmont