Rejet du RIP par le Conseil constitutionnel : un nouveau déni de démocratie

Le 14 avril 2023, le Conseil constitutionnel avait déjà manqué une occasion de se poser comme garant de la démocratie. Il avait alors censuré sur des points mineurs la réforme des retraites adoptée en rendant possible la promulgation et en rejetant une première fois la possibilité d’un Référendum d’initiative partagée.

La décision de ce mercredi 3 mai ne fait que confirmer ce constat : en refusant un outil d’expression de la contestation citoyenne de la réforme, le Conseil constitutionnel se fait le complice d’un pouvoir brutal prêt à tous les coups de force, à toutes les répressions pour imposer une réforme largement contestée par les corps intermédiaires et une majorité de la population, en piétinant les principes démocratiques les plus élémentaires.

Face à une telle situation, et à un tel mépris, nous continuerons à amplifier la mobilisation pour faire entendre la colère populaire contre une réforme et un pouvoir qui apparaissent de plus en plus illégitime. Nous ne tournons pas la page !

La prochaine mobilisation du 6 juin, annoncée par l’intersyndicale, sera une étape essentielle, deux jours avant l’examen à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi du groupe des députés LIOT visant à abroger la réforme.

Nous appelons par ailleurs à continuer et amplifier le mouvement des casserolades qui accompagnent tous les déplacements des membres du gouvernement et du groupe présidentiel. La carte des casserolades est disponible ici. Ces 4 mois de mobilisation ont montré notre force et notre détermination : on continue jusqu’au retrait !

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Auteur: Attac France