Rencontre collectif bleu bleu ouverte à toutes les personnes qui veulent de l'info et/ou réfléchir une éventuelle suite ..

Salut à toutes et à tous,

On propose de se retrouver ce dimanche 20 décembre pour échanger sur le site du bleu bleu.

En effet, après ces dernières semaines éprouvantes, faites de tristesse, de colère, de dépit et de sentiments d’impuissance face au tractopelle, au « rouleau compresseur » qui détruit et efface, par la même, tout endroit populaire où on peut encore se poser, se sentir « libre », sans injonction à consommer ….
Ces semaines, où, encore une fois, on s’est heurté aux institutions et à leurs polices, où on a (re)capté qu’ils font ce qu’ils veulent, sans nous prendre en considération.

Malgré ça la dynamique collective fut riche..

Tout d’abord, on a été solidaires et réconfortant.e.s entre nous et avec les copaines qui ont le plus durement vécu cette situation. Puis, on n’a pas accepté avec fatalisme la destruction du bar bleu bleu (de la maison bleue de Gilbert aux terrasses atypiques ..) !Puis, une fois de plus, on a montré, qu’en auto organisation, on peut se mobiliser, interpeller et réaliser des choses très concrètes. Des choses qu’ils ne supportent pas, qu’ils veulent tuer dans l’oeuf. D’où la rapidité de la démolition, ce vieil homme pas encore enterré ..Mais cette lutte fut riche et dynamique en tout sens d’autant plus dans ce contexte « covid ».

Nos démarches, qu’elles soient administratives, de terrain + le rassemblement de vendredi dernier (pendant le conseil municipal) ont été supers et non vaines ! Et puis cette lutte, faites de retrouvailles de copaines de lutte, de nouvelles rencontres, a utilisé barricades de papiers et barricades de terrain !
Et tout ça en 2 semaines !!

Donc, on a bien envie de se revoir, pour échanger sur une éventuelle suite (ou pas) mais avec toutes les personnes intéressées, touchées par cette destruction violente et par le processus en cours de virer les pauvres et d’effacer ce qu’il reste d’endroits alternatif de la métropole aseptisée…

Auteur: IAATA
La suite est à lire sur: iaata.info