Rencontre-débat sur les conséquences de l'IA sur le travail

Sciences Critiques et l’Association française contre l’intelligence artificielle (AFCIA) organise une rencontre-débat sur les conséquences du développement de l’intelligence artificielle (IA) sur l’emploi, le jeudi 13 juin, à 19h30, au Centre international de culture populaire (CICP), 21 ter rue Voltaire, dans le 11e arrondissement de Paris.

En présence de :

  • Eve Saint-Germes, enseignante-chercheuse à l’Université de Côte d’Azur.
  • Patrick Albert, chercheur et entrepreneur, pionnier « critique » de l’intelligence artificielle en France.
  • Nicolas Blanc, délégué syndical CFE-CGC, secrétaire national à la Transition économique et au digital.

Les derniers développements de l’intelligence artificielle (IA) générative provoquent beaucoup d’intérêt de la part des responsables d’entreprise, qui y voient une source de gain de productivité importante, mais aussi beaucoup d’inquiétudes du côté des salariés. La grève des scénaristes et des acteurs du cinéma d’Hollywood a montré à quel point le monde de l’art se sentait, lui aussi, menacé. Grâce à une mobilisation massive, les scénaristes ont obtenu des garanties sérieuses de limitation du recours à l’IA par les grands studios. Mais combien de secteurs disposent aujourd’hui d’une telle capacité de réaction syndicale ?

La plupart des emplois vont se retrouver affectés par l’IA

Certes, la question n’est pas nouvelle. La révolution industrielle, puis l’automatisation et l’informatisation ont déjà fait disparaître la plupart des emplois manuels dans l’industrie ou l’agriculture. Mais les emplois qualifiés des cadres et ingénieurs semblaient relativement protégés. Avec l’IA générative, les capacités de perception et de compréhension de l’environnement, de reconnaissance visuelle, de production de langage écrit et parlé, ont d’ores et déjà dépassé les humains en termes de précision.

Les IA peuvent donc désormais…

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Auteur: Collectif