Benjamin Van Bunderen Robberechts parle à un évènement.

Rencontre des jeunes européens (EYE) : « Rendre le détournement de regard sur la crise climatique impossible » – Interview avec Benjamin Van Bunderen Robberechts

À l’occasion de la Rencontre des jeunes européens (EYE) qui se tient à Strasbourg les 13 et 14 juin 2025, UNRIC a interviewé des jeunes activistes sur leur engagement, leurs ambitions et le message qu’ils souhaitent adresser aux dirigeants du monde.

Parmi eux, Benjamin Van Bunderen Robberechts. Benjamin, âgé de 18 ans, est un activiste belge pour le climat et les droits de l’enfant. Il s’engage activement pour la protection de notre planète, dans le but de garantir un avenir sûr et sain aux jeunes d’aujourd’hui et de demain. Lors de l’EYE2025, il représente le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

1. Pourquoi es-tu devenu un jeune activiste ?

Lors des inondations en Europe occidentale à l’été 2021, mon amie Rosa, qui militait pour le climat, comme moi, a été arrachée de mes bras par les eaux déchaînées. Elle avait 15 ans. Cette nuit-là, 220 personnes ont perdu la vie en Belgique et en Allemagne.

À partir de ce moment-là, la crise climatique n’était plus une question de graphiques ou d’objectifs. Elle est devenue une question de noms et de vies perdues. La première action de Climate Justice for Rosa n’a pas été un communiqué de presse ou une pétition, mais une marche. Les amis de Rosa et moi avons rejoint une grande manifestation pour le climat à Bruxelles, tous vêtus de rouge, portant une énorme banderole : « Les politiciens meurent de vieillesse. Rosa est morte à cause du changement climatique. » Nous avons rendu impossible pour les gens de détourner le regard.

2. Quel est un concept clé dans ton travail ?

Le concept de justice climatique intergénérationnelle. Cela consiste à dénoncer comment les générations antérieures ont choisi le profit et la facilité, tout en étant pleinement conscientes du coût que cela représente pour notre avenir.

L’écrivain belge David Van Reybrouck appelle cela la « colonisation du futur » — et il a raison. Tout comme les systèmes…

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Auteur: benelux