Rentrée universitaire à Paul Valéry : toujours plus de précarité étudiante

Crédit photo : Samuel Clauzier

A la veille de la rentrée universitaire, le Poing s’est entretenu avec les divers syndicats étudiants du campus Montpelliérain. Ils déplorent tous une augmentation de la précarité étudiante.

A Paul Valéry, les cours reprendront le 8 septembre en présentiel, même si certaines formations pourront envisager des modalités de cours en distanciel. La semaine dernière, les syndicats étudiants faisaient leur pré-rentrée, à la rencontre des étudiants. Et pour le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier comme pour Solidaires étudiant-e-s, le constat est le même : « un accroissement de la précarité étudiante, et un isolement social accru pour de nombreux étudiants, qui risquent de rencontrer des difficultés à trouver un emploi étudiant avec la crise sanitaire» ;  «  on se rend compte en posant quelques questions que la précarité au centre des préoccupations des étudiant-e-s, que ce soit pour se loger, se nourrir, pour les transports.. »

Sur la question des transports, justement, les syndicats étudiants pointent l’absence de tramways gratuits pour les moins de 25 ans, alors que le maire de Montpellier, Michaël Delafosse l’avait pourtant promis pour la rentrée 2021. « Alors que la transition écologique, avec la création de pistes cyclables, doit être encouragée, les principaux usagers du réseau de transports (1/4 de la population étudiante soit 75 000 étudiants) sont finalement exclus de la mesure de gratuité pour cette rentrée scolaire au profit uniquement des moins de 18 ans et plus de 65 ans. Pour une vraie mesure de solidarité, le maire Mickaël Delafosse doit tenir ses engagements et d’inscrire les étudiants dans le processus de gratuité dès la rentrée 2021 ! », écrivait le SCUM dans un communiqué de presse. Mais visiblement, pour le maire « socialiste » de Montpellier, la police des transports à l’air plus importante à mettre en place que la gratuité pour les étudiants !

Pourtant, Montpellier est déjà l’une des villes étudiantes les plus chères de France après Paris (avec des hausses du coût de la vie de +3,85% en 2020 et +2,14% en 2021, la faisant sortir du podium des villes où il fait bon étudier de l’Étudiant). Les syndicats étudiants comptent bien se mobiliser sur cette question, et Solidaires étudiant-e-s a déjà lancé une pétition sur le sujet.

Vers la mort des CROUS ?

A l’UNEF, les militants dénoncent depuis quelques mois une « liquidation des CROUS »,

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Auteur: Le Poing