Réponse à un article du journal Le Point du 20 juillet 2022

La vision que nous portons depuis des années n’est pas un dogme ou une idéologie incarnée par des « khmers verts », elle s’appuie sur des recommandations de la communauté scientifique et a été confortée dans le dernier rapport du GIEC publié au mois d’avril. Il y est rappelé que pour réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, les leviers les plus efficaces sont les énergies renouvelables, une agriculture raisonnée et une alimentation basée sur les protéines végétales, la protection et restauration des écosystèmes forestiers et une meilleure efficacité énergétique basée notamment sur des modes de consommation plus sobres et la rénovation énergétique massive et performante des bâtiments. Nos rapports sont sourcés, transparents et s’appuient de solides expertises, contrairement aux accusations portées dans ce journal.

Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a répondu aux questions de la journaliste du Point lors d’une interview dans nos locaux le 25 février dernier et nous avons fourni toutes les informations qu’elle nous a demandées par la suite.

Nous allons exercer notre droit de réponse auprès du Point pour réfuter les accusations tantôt malhonnêtes, tantôt mensongères dont nous faisons l’objet dans cet article.

Nucléaire, OGM, solutions technocentrées… : des visions opposées

Concernant nos sujets de campagne, nous avons écrit des dizaines d’articles et de rapports pour expliquer nos positions contre le nucléaire ou les OGM et nous continuerons à dénoncer les soi-disant solutions technocentrées qui nous ont fait prendre un retard considérable dans la transition énergétique et la protection de la biodiversité. Nous respectons ceux et celles qui ont un avis différent mais nous déplorons le manque de sérieux de Mme Woessner quand elle travestit les faits. Nous ne sommes néanmoins pas surpris, tant la journaliste a, à de nombreuses reprises, formulé de violentes attaques contre Greenpeace, étant déjà persuadée, bien avant de nous contacter, que Greenpeace était financée par les “lobbies gaziers”, allant même jusqu’à qualifier notre travail de « climatiquement criminel ». Face à son soutien à une agriculture technologique et industrialisée, nous préférons nous engager pour une agriculture écologique plus respectueuse de la terre, des animaux et des êtres humains. À la défense d’une transition énergétique basée sur le développement effréné du nucléaire, énergie…

La suite est à lire sur: www.greenpeace.fr
Auteur: Greenpeace France