Répression contre les militants écologistes : la preuve par 4

Les militants et militantes écologistes ne sont plus seulement traités de doux utopistes ou de « mangeurs de graines ». Ils et elles font désormais l’objet de violentes attaques, y compris émanant du plus haut niveau de l’État. Une dérive extrêmement dangereuse, qui touche également les mouvements sociaux et la société civile dans son ensemble. Voici 4 raisons principales pour lesquelles nous devons nous dresser de toute urgence contre cela.

1. Des propos dangereux et menaçants à l’encontre des écologistes

Les attaques verbales à l’égard des militants et militantes écologistes ne sont pas nouvelles. Elles visaient jusqu’à présent à caricaturer le discours écologiste pour éviter de parler des choses qui fâchent… et continuer à polluer allègrement. Celles et ceux qui défendent l’environnement sont tour à tour présentés soit comme des naïfs adeptes du « modèle amish » et du retour à la lampe à huile, soit au contraire comme des « Khmers verts », « ayatollahs », partisans d’une « dictature verte » et d’une « écologie punitive ».

Ces expressions directement issues de l’extrême-droite sont désormais reprises sans inhibition par des élu·es, membres du gouvernement, voire par le président de la République lui-même. Un pas supplémentaire a été franchi dans cette course à la rhétorique anti-écologiste et droitière. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin accuse désormais les défenseurs de l’environnement de « terrorisme intellectuel ». L’expression, qui renvoie explicitement aux attentats commis par des fondamentalistes, ne fait plus sourire. Alors qu’elle ne repose sur aucun fait avéré, cette escalade sémantique est une véritable insulte faite aux victimes de ces actes odieux.

Présenter les écologistes comme des « terroristes » permet au gouvernement de justifier l’emploi de tous les moyens : surveillance généralisée, marquage des…

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Auteur: Greenpeace France