Bloquer les routes, perturber le tournoi de Roland-Garros, repeindre les façades des ministères en orange, interrompre un match de rugby du Stade toulousain en grimpant aux poteaux… La palette d’actions des militant·es de Dernière Rénovation (DR) ne cesse de s’étendre depuis le lancement de leur campagne, le 1er avril 2022. Et toujours la même stratégie : déranger pour être médiatisés, interpeller sur l’urgence climatique et réclamer une loi sur la rénovation énergétique des bâtiments. Leur discours s’immisce désormais à l’intérieur des palais de justice car, depuis quelques mois, la répression judiciaire sur ce mouvement écolo s’intensifie.
Comment reprocher à des personnes non dangereuses pour la société de prendre de la place dans une audience ?
Me Marie Ollivier
« Lors des premières actions, la réponse du parquet était des alternatives aux poursuites, notamment des rappels à la loi sans condition, explique Léo, membre du pôle juridique de DR. La situation s’est corsée lors des actions organisées à l’automne 2022. Les alternatives aux poursuites n’étaient plus dénuées de sanction : les contributions citoyennes s’élevaient de 300 à 400 euros. Nous avons aussi eu des condamnations par ordonnances
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Auteur: Vanina Delmas