Le 24 février, Attac a mené une action spectaculaire sur le futur hôtel de luxe Louis Vuitton à Paris pour lancer la campagne Super-profits, Ultra-riches, Méga injustices. Pour cette action purement symbolique et sans dégradation, 3 activistes qui faisaient simplement le lien avec la police ont été placé·es en garde-à-vue 48h, l’un d’entre eux ayant même été privé de liberté plus de 60h. Ce dernier a fait l’objet d’un déferrement au Tribunal où lui a été notifiée une ordonnance pénale le condamnant à 120 jours amende à 10€ (soit une amende de 1200€ à régler faute de quoi il effectue 120 jours de prison) et ce alors que la procédure ne pouvait sérieusement lui imputer aucun fait délictueux.
Deux des activistes ont été libérés mais le 3e est déféré, il va donc passer au moins 60 heures privé de liberté pour avoir réclamé la justice fiscale.
Cette répression politique sans motif valable est complètement injustifiée.
Nous vous tiendrons au courant pour la suite. pic.twitter.com/EmGLdnvXhS
— Attac France (@attac_fr) February 26, 2024
Même scandale judiciaire ce mardi 21 mai au Tribunal Judiciaire de Paris. Les deux autres activistes étaient convoqué·es devant le délégué du procureur pour une « alternative aux poursuites ». Celle-ci consistait en un classement sans suite sous condition du versement de 400€, pour chacun·e, à une association reconnue d’utilité publique, et de la reconnaissance des faits reprochés.
C’est parce que ces activistes n’avaient concrètement rien fait de délictueux, que la dégradation n’était pas caractérisée, que le pouvoir ne voulait pas aller au procès, qu’il utilise le discret système de l’alternative aux poursuites pour dépolitiser l’action, désinciter et punir les militant·es. Nous nous y opposons fermement. Ce serait reconnaître une infraction qui n’est pas caractérisée, pour des militant·es qui n’ont commis aucun fait…
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Auteur: Attac France