Répression : la liberté d’informer en danger en France

Déjà gangrenés par une extrême concentration de ses propriétaires, les médias français qui tentent de couvrir les manifestations contre la réforme des retraites font face à une brutalité de plus en plus inquiétante de la part des forces de l’ordre. D’autant plus, lorsqu’ils essaient de montrer les violences policières.

La plupart des journalistes sont pourtant clairement identifiés, certains vont même jusqu’à hurler leur profession en brandissant leur carte de presse. Peu importe pour certains CRS, ces derniers n’hésitent pas à malmener ou matraquer les professionnels de l’information comme n’importe quel autre protestataire se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment.

Inquiétude pour la liberté d’informer

Même si le pouvoir macroniste persiste à faire comme si tout était normal dans la gestion des manifestations, plusieurs voix se sont élevées contre cet excès d’autoritarisme. L’indignation s’est répandue chez la plupart des observateurs, choqués par la répression organisée par l’État français.

L’association Reporters sans frontières s’est ainsi insurgée contre « les nombreuses interpellations arbitraires, agressions et intimidations de la part des forces de l’ordre » envers les reporters qui tentent de couvrir les récents rassemblements. Même la Commission nationale consultative des droits de l’Homme a sonné l’alerte sur une atteinte aux libertés de manifester et de la presse.

LA CNCDH rappelle une décision du Conseil d’État de 2020 : les journalistes « n’ont pas à quitter les lieux lorsqu’un attroupement est dispersé » et n’ont pas « l’obligation d’obéir aux ordres de dispersion » de la police.

Au vu des images observées ces derniers mois, il existe de sérieux doutes sur le soucis des CRS quant à l’identité de ceux qu’ils répriment à coup de matraque. On a ainsi vu toutes sortes de…

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Auteur: Victoria Berni