Nous, étudiant-es de l’Université Aix-Marseille, et membres de la Coordination de la jeunesse du sud pour la Palestine, avons décidé d’occuper la salle de conférence du campus St-Charles à partir du mercredi 22 mai au soir. Cette action fait suite aux actes de censure répétées par l’administration d’Aix-Marseille, et est le dernier moyen que nous avons pour faire entendre nos revendications. Un communiqué les explicitant a été envoyé au président Eric Berton qui nous a simplement répondu le lendemain que sa mission était de « garantir un vivre-ensemble apaisé ». Sa réelle réponse est arrivée sur le coup de 19 heures, soit moins de 24 heures après le début de l’occupation pacifique en faisant intervenir une soixantaine de CRS, policiers, agents de la bac, renseignements généraux pour évacuer les étudiant-es !
Il s’agit d’une démonstration de force répressive sans précédent contre des étudiant-es dans l’histoire de l’Université à Marseille. La présidence a mis volontairement en danger les étudiant-es, dont 3 se sont faits violentés par les agents de la Bac qui se sont jetés sur eux alors qu’ils gardaient les portes de la salle occupée. L’un d’entre eux a été projeté à terre et sa main écrasée. Les policiers ont récolté les identités de toutes les personnes présentes – en demandant étrangement plus de renseignements aux personnes racisées – et ont procédé à la fouille de tous les étudiant-es.
Nous sommes profondément choqué-es du déroulement de cette intervention, qui s’est réalisée sans sommation claire de quitter instamment les lieux de la part de la présidence. Au contraire, les différents agents de la préfecture, des renseignements territoriaux ou de la direction de la sûreté du campus qui surveillaient constamment l’occupation ont toujours eu des rapports calmes avec les étudiant-es mobilisé-es et incitant au dialogue. Rien qui ne laissait présager une…
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