Reprise au Canada des négociations sur un traité contre la pollution plastique

Parvenir au premier traité mondial contre la pollution plastique: c’est le but des négociations internationales qui reprennent mardi à Ottawa, au Canada, mais de nombreux points de désaccord restent encore à trancher.

L’objectif fixé en 2022 est de finaliser ce texte d’ici la fin de l’année pour lutter par des mesures concrètes contre la prolifération de déchets qui inondent la nature, du fond des océans au sommet des montagnes.

Après la réunion d’Ottawa, il ne restera plus qu’une phase de négociations en Corée du Sud en fin d’année. La tâche qui attend les négociateurs s’annonce ardue car les pays sont divisés sur le degré d’ambition du traité.

Quelque 3.500 personnes sont inscrites pour ce nouveau round de négociations, dont des lobbyistes, des scientifiques et des organisations environnementales.

« Nous avons un texte, c’est une base même s’il reste beaucoup de travail à faire dessus », explique à l’AFP le ministre de l’Environnement canadien Steven Guilbeault.

Selon lui, l’objectif est de « parvenir à avoir un texte avec 60 à 70% des éléments validés » à la fin des discussions à Ottawa, le 29 avril.

« Océan sans plastique »

Steven Guilbeault se veut optimiste: dans une tribune publiée lundi avec son homologue espagnole Teresa Ribera, il estime qu' »un océan sans plastique est possible » et que le futur traité « sera le plus important depuis la signature de l’Accord de Paris » sur le climat.

Reste que si les différentes parties se rejoignent sur la nécessité d’un traité, elles divergent sur le fond. Certains pays et les ONG environnementales plaident pour une forte réduction de la production plastique d’ici 2040. Mais des pays producteurs de pétrole et les lobbys de l’industrie militent davantage en faveur du recyclage.

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