Résistance contre l'Amalek du XXIe siècle — Mohamed EL BACHIR

Nous sommes le 9 mars 2010. Á la question posée par le journaliste Laurent Zecchini, « le Proche-Orient fait-il face à de nouveaux dangers ? », la réponse de feu le Président Israélien, Shimon Péres, fut limpide : « Oui, car nous sommes confrontés à de nouvelles ambitions. Les Perses veulent de nouveau contrôler le Proche-Orient. Que ce soit pour des motifs religieux importe peu… » Concernant les pays arabes, le Président ajouta : « … La plupart des Arabes en sont profondément préoccupés. Ils ont peur d’une agression de l’Iran, et ils ne savent pas quoi faire. Israël n’est plus le principal problème pour eux, c’est l’Iran, qui utilise le conflit israélo-arabe comme une excuse pour ses ambitions… »(1)

Ces propos font échos à ceux, tenus en des termes bibliques, trois mois plus tôt, par le Premier ministre israélien Benyamin Netannyahou à Auschwitz et je cite : « nous nous souviendrons toujours de ce que nous a fait l’Amalek nazi, et nous n’oublierons pas de nous tenir sur nos gardes face au nouvel Amalek qui apparaît au devant de l’histoire, et menace à nouveau d’exterminer les juifs. Nous ne prendrons pas les choses à la légère en nous faisant croire qu’il s’agit d’intimidations en l’air. » (1)

Il va sans dire que pour le sionisme, le nouvel Amalek est l’Iran.

En 2017, c’est le prince héritier, Mohamed Ben Salmane, l’homme fort de l’Arabie saoudite qui reprend l’amalgame à son compte en déclarant : « nous avons appris de l’Europe que l’apaisement ne marche pas. Nous ne voulons pas que le nouvel Hitler de l’Iran refasse au Moyen-Orient ce qui s’est passé en Europe. »(2)

Et pour clore ces brefs rappels qui annonçaient le présent, c’est le Président du parlement libanais, Nabih Berry, qui a résumé en 2017 ce présent en affirmant que le Moyen-Orient risque de se trouver face à « une nouvelle déclaration Balfour, dans la perspective d’un marché du…

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Auteur: Mohamed EL BACHIR