Résister à la corruption : l’Université d’Anticor se tiendra le samedi 2 octobre à Bordeaux !

L’édition 2021 de l’Université se tiendra :

À l’Athénée Joseph Wresinski – Place Saint-Christoly, 33000 BordeauxLe samedi 2 octobre de 14h à 17h45

Anticor explorera les conditions d’une résistance à la corruption et aux abus de pouvoir, au travers de deux tables rondes, illustrées en direct par le dessinateur de presse Rodolphe Urbs :

Citoyenneté vigilante, démocratie vivante.Avec Alain Garrigou, professeur émérite de science politique à l’université de Paris-Nanterre,et Charles-Edouard Sénac, professeur de droit public à l’université de Bordeaux.

Les partis politiques semblent abandonner les principes de souveraineté populaire et d’égalité. Ce sont autant de « concepts zombies » (Chantal Mouffe). Les démocraties ont une dimension ploutocratique quand l’argent joue un rôle majeur pour l’élection. Les formes de la démocratie sont respectées. Mais souvent les institutions de la démocratie tournent à vide. Dans ce contexte, le cynisme ordinaire a conduit à utiliser tous les moyens pour gagner les élections, à commencer par l’argent, et tous les moyens pour faire perdre, à commencer par les scandales. La défiance des électeurs l’emporte, par l’abstention ou le« dégagisme ».

Le débat portera sur les moyens possibles pour maintenir vivante une démocratie en partie confisquée, sur les moyens pertinents pour prévenir la captation de la décision démocratique, voire la criminalisation de la vie politique.

Une justice qui arrête le pouvoir.Avec Paul Alliès, professeur émérite de science politique à l’université de Montpellier,Denis Salas, magistrat et essayiste,et Fabrice Hourquebie, professeur de droit public à l’université de Bordeaux.

« Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » (Montesquieu). La responsabilité politique a été historiquement un mécanisme de régulation se substituant à la responsabilité judiciaire. Aujourd’hui, face à la quasi-impossibilité de mettre en cause toute responsabilité politique, la responsabilité judiciaire redeviendrait une manière d’engager la responsabilité des dirigeants.

Et quand le fonctionnement de l’appareil judiciaire est entre les mains du ministre de la justice et que ce ministre est une personnalité politique, le soupçon de partialité est légitime. S’y ajoutent le manque de moyens et l’allongement des délais qui font douter de la volonté politique de lutter contre les infractions complexes et particulièrement la…

La suite est à lire sur: www.anticor.org
Auteur: Maïlys