Résolution du Parlement européen sur l'« Holodomor » : Face au révisionnisme mensonger, obscurantiste et fasciste promu par l'Union européenne, mener le combat pour les lumières communes — prcf

Le communisme, cible criminalisée par l’Union européenne

Trois ans après l’adoption de la résolution scélérate criminalisant le communisme en le mettant sur le même plan que le nazisme et six mois après l’adoption d’une résolution s’alarmant du « risque sérieux de génocide » au Xinjiang, le Parlement européen poursuit son entreprise de désinformation et de révisionnisme falsificateur de l’histoire en ayant adopté à une très large majorité, le jeudi 15 décembre 2022, une résolution affirmant qu’il faut « qualifier l’extermination par la faim [en Ukraine en 1932-1933] de génocide », c’est-à-dire utiliser le terme d’« Holodomor » de manière officielle et sans aucun esprit critique. Un pas de plus vient d’être franchi de la part de l’Union européenne dans la révisionnisme mensonger, obscurantiste et fasciste, avec une ambition de moins en moins implicite : criminaliser le communisme avec l’objectif à terme d’interdire l’existence de formations et de symboles communistes partout en Europe, comme cela est déjà le cas en Pologne ou en… Ukraine.

Déjà, la résolution scélérate du 19 septembre 2019 « sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » affirmait, implicitement, que l’unique cause à l’origine de la Seconde Guerre mondiale était le pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939. En conséquence, tout en indiquant qu’il était « urgent de sensibiliser l’opinion publique, de dresser un bilan moral de cette période et de mener des enquêtes judiciaires sur les crimes du stalinisme et d’autres dictatures », la résolution s’inquiétait du fait que « des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu’un certain nombre de pays européens ont interdit l’utilisation de symboles nazis et communistes » et déplorait « le maintien, dans les espaces publics (parcs, places, rues, etc.) de certains États membres, de monuments et de mémoriaux glorifiant les régimes totalitaires. » Qui ne peut voir que sont visés la place Stalingrad à Paris ou les rares statues de Lénine qui ne cessent d’être déboulonnées, comme récemment en Finlande ?

Le texte du 19 septembre 2019 opérait déjà une falsification fascisante de l’histoire, en niant les immenses responsabilités des fausses « démocraties libérales » que sont la France – qui, par le biais du pacifiste et anticommuniste ministre des Affaires…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: prcf Le grand soir