Restauration de la nature : une victoire arrachée au dernier moment

Hier, les États-Membres ont adopté de justesse le règlement sur la restauration de la nature. 

Seuls 6 États sur les 27 se sont opposés : l’Italie, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, la Finlande et la Suède se sont opposés. Cela permettant tout de même de passer la dernière étape avec un vote à la majorité qualifiée (le vote des États étant pondéré à leur poids démographique). 

Générations Futures se réjouit d’une telle victoire dont le parcours illustre parfaitement toute la stratégie de la droite et de l’extrême droite sous la précédente mandature d’appauvrir toute proposition d’avancée sur l’environnement. 

Une décision nécessaire, mais pas aux yeux de tous

Plus de 80 % des habitats naturels de l’Union européenne sont en mauvais état et les populations d’insectes et d’oiseaux sont en déclin.  La bonne santé des écosystèmes est pourtant essentielle pour assurer leur multifonctionnalité : habitats pour la biodiversité, captation et séquestration du carbone, filtration et dégradation des polluants, etc… En bref, la restauration de la nature est vitale pour faire face à la triple crise planétaire : changement climatique, effondrement de la biodiversité, omniprésence des polluants chimiques.  

Cependant, l’adoption de ce règlement ne fut pas aisée face aux diverses oppositions de la droite et de l’extrême-droite. 

La parti populaire européen (PPE), toujours détenteur de la majorité relative au Parlement européen, a tenté de mettre à mal ce texte en instrumentalisant les questions agricoles, annonçant une menace pour la sécurité alimentaire, une perte de la production, une augmentation des importations et des prix : discours suivi par l’extrême-droite. 

Retour sur un parcours du combattant

Le texte a été présenté par la Commission européenne en juin 2022. S’en est suivi des mois de discussions et de procédure entre les commissions du Parlement…

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Auteur: yoanncoulmont