Experts, chercheurs, avocats, journalistes, élus se sont réunis autour de 3 tables rondes, 2 ateliers et la projection d’un documentaire qui ont permis d’explorer les enjeux contemporains de la lutte contre la corruption.
Paul Cassia, président d’Anticor, a ouvert la 12e édition de l’Université en rappelant un événement important, intervenu début septembre : le renouvellement de l’agrément anticorruption de l’association.« Anticor c’est un corps humain, constitué d’une colonne vertébrale, d’un cerveau, de sang et de larmes […]. Les larmes, ce sont celles de joie, que nous avons versées, lorsque nous avons retrouvé l’agrément que nous n’aurions jamais dû perdre. »
© Arnaud César Villette
Le premier atelier, sur le thème « Vigilance numérique contre les atteintes à la probité » a été animé par Eric Pezet et Catherine Prebissy-Schnall, tous deux enseignants à l’Université Paris-Nanterre.
© Arnaud César Villette
Les enseignants ont expliqué que la numérisation crée de nouvelles situations nécessitant des normes adaptées afin de promouvoir l’innovation et de répondre aux craintes et risques associés aux outils numériques, comme la surveillance de masse ou la gestion des données de santé. Ils plaident pour une vigilance numérique citoyenne, à laquelle concourent les associations engagées.
Le débat a réuni Anthony Amicelle, MCF en science politique, et Numa Gagey, doctorant en science politique, qui a évoqué le « data journalism », c’est-à-dire le journalisme d’enquête basé sur l’analyse de grandes quantités de données.
© Arnaud César Villette
Emma Taillefer, vice-présidente d’Anticor, a présenté le « data lab » mis en place par l’association en 2024 pour favoriser le contrôle citoyen des données publiques et pour aider à la décision juridique, en particulier dans les marchés publics. Julien Perez a, quant à lui, évoqué un programme…
La suite est à lire sur: www.anticor.org
Auteur: Maïlys