Retour sur la vague d'actions contre l'empire Bolloré, aucun secteur épargné

Pendant 5 jours, à l’appel d’une centaine d’organisations, de multiples sites de l’empire Bolloré à travers la France et la Belgique ont été visités, visibilisés, fermés, perturbés, repeints, détournés, désarmés… Au total, plus de 70 surgissements ; aucun des secteurs clés de cet empire – extractivisme et énergies fossiles, agro-industrie néocoloniale, industries techno-sécuritaires, conglomérat médiatique et culturel – n’a été épargné.

Les entreprises de production d’outils de contrôle et de traçage, regroupés au sein de l’entité Blue Systems du groupe Bolloré, ont été visées à Nantes, ainsi qu’à Besançon où l’engagement de l’entreprise IER dans les outils de renforcement des frontières à été dénoncée par de jeunes migrant·es. Le site Easier de Wavre en Belgique a, quant à lui, été largement désarmé et ses ordinateurs et appareillages mis hors d’usage.

La collusion avec la recherche publique et les intérêts privés de Bolloré a été dénoncée par des rassemblements à Montpellier où le Cirad travaille sur l’amélioration génétique de palmiers à huile main dans la main avec la Socfin. Cette dernière incarne le pire de l’industrie néocoloniale et est visée par de nombreuses procédures judiciaires et ONG pour ses exactions. Cette collusion a également été dénoncée à Grenoble où l’université cautionne des activités extractivistes de lithium en mettant des fonds publics au service de la R&D de Blue Solutions qui prospère sur la croissance exponentielle de la production de batteries.

Les entrepôts pétroliers de Bolloré Energy ont été ciblés à Strasbourg, dans le Loiret, dans la Nièvre ou aux environs de Poitiers par une marche carnavalesque clôturée par un plumage en règle du milliardaire carbo-fasciste.

La mainmise politique de Bolloré sur les médias a été dénoncée au cours d’une action menant à la fermeture provisoire de son nouveau jouet :…

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Auteur: Collectif