Deux ans plus tard, j’ai donc eu la facétie d’étudier les preuves avancées par le rapport concernant les informations à propos des Ouïghours puisque je reviens donc de la région de Chine, où ce peuple majoritairement musulman et parlant une langue turcique représente près de 45% de la population.
Pour ladite stérilisation forcée des femmes ouïghoures, l’unique source n’était autre qu’Adrian Zenz, un évangéliste allemand d’extrême-droite dont la détestation des pays socialistes, et notamment de la Chine, est proverbiale et qui n’a pas mis un pied au Xinjiang depuis 2007.
Pour les esclaves dans le champ de coton du Xinjiang, la source n’est autre que l’ASPI, l’Australian Strategic Policy Institute financé par le Département d’Etat, le ministère des Affaires étrangères des Etats-Unis.
Pour les organes dits « halal » prélevés sur des prisonniers ouïghours et vendus à l’étranger, la source dudit rapport était le magazine « Vice », dont l’enquête était si probante qu’elle affirmait : « Toutes nos sources ont affirmé que les cadavres étaient brûlés pour éviter toute preuve ».
Maxime Vivas avait pourtant déjà alerté un an avant la parution du rapport sur ces failles, dans son livre Ouïghours pour en finir avec les fake news. Il montrait également le cas de médecin Enver Tohti, qui avait affirmé avoir prélevé en 1994 un organe sur un Ouïghour vivant, en vue du trafic vers l’Arabie saoudite. Le médecin avait dû à peine une semaine plus tard, en mars 2019, retirer ses allégations sur protestation de Riyad. Le professeur Albert Ettinger, dans une recension du livre de Vivas, se demandait d’ailleurs à juste titre, pourquoi cet Enver Tohti, malgré ses « aveux », n’avait fait l’objet d’aucune enquête judiciaire alors qu’il vit désormais aux Etats-Unis.
Inutile de rappeler que le média sur lequel avaient été proférées ces élucubrations du médecin Tohti n’est autre que « Radio Free…
La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Aymeric MONVILLE