« On est dans le dur ». Si une certaine discrétion a prévalu depuis le début des négociations entre la gauche (hors LFI) et le gouvernement, en vue d’un éventuel accord de non-censure, Patrick Kanner relate maintenant, ce vendredi, l’état des discussions. Et jusqu’ici, tout va à peu près bien.
« Objectivement, on sent une volonté »
« Objectivement, on sent une volonté », salue le président du groupe PS du Sénat. Mais prudence, « pour l’instant, on n’a topé sur rien ». Mais « il est clair que la négociation, c’est d’abord avec nous », et non plus le RN. Des discussions autour de « réunions officielles et des rencontres officieuses, privées. Il y a une vraie volonté, on le sent chez les ministres » Eric Lombard, à l’Economie, et Amélie de Montchalin, aux Comptes publics, relate le sénateur. Et pour cause : le gouvernement joue sa survie sur l’obtention d’un accord de non-censure avec une partie de l’hémicycle de l’Assemblée.
Sur la pile des demandes, « on a cinq grands chantiers : retraites, pouvoir d’achat, services publics et collectivités territoriales, car les deux sont liés, bifurcation écologique et justice fiscale », rappelle le sénateur PS du Nord.
Pour suspendre, « ils travaillent sur d’autres formules, à caractère réglementaire, pour décaler dans le temps »
Au-delà de la question du budget ou du budget de la Sécu, c’est sur la réforme des retraites de 2023 que beaucoup se…
Auteur: François Vignal