Retraites en France, salaires au Royaume-Uni [L’AG]

 

De part et d’autres de la Manche, les rues se remplissent de manifestants.

 

« La plus grosse journée de grèves depuis 2011 »

 

Alors que les français se mobilisent contre la réforme des retraites, des grèves massives ont lieu au Royaume-Uni sur la question des salaires. Certes, depuis la fin de l’été 2022, les salariés sont fortement mobilisés sur ce thème, mais ce lundi 6 février, le Trade Union Congress (TUC), principale organisation syndicale du pays, anticipe déjà « la plus grosse journée de grèves depuis 2011 ».

 

Royaume-Uni : les grèves pourraient s’étendre au secteur public dès septembre

 

En effet, dès le 1er février la grève a été très suivie dans l’éducation. « Pour la première fois depuis 12 ans, la quasi-totalité du système éducatif s’est arrêté : 85% des écoles étaient concernées, de la maternelle à l’université. En grève également jeudi 2 février : la fonction publique et une partie des transports et des trains », rappelle la CGT dans un communiqué confédéral de soutien. Et la pression devrait encore monter d’un cran. À partir de lundi prochain, les personnels de santé, infirmières, ambulanciers, vont rejoindre la grève. La semaine d’après, les cheminots, les postiers et les douaniers ont prévu d’entrer dans la danse.

 

Grève le 11 février à la SNCF et à la RATP ?

 

La forme de mobilisation atypique proposée par l’intersyndicale – grève le 7 février et manifestation le 11 – pose question notamment à la SNCF et à la RATP. Dans ces secteurs particulièrement mobilisés, les syndicats s’interrogent sur l’opportunité d’appeler également à une journée de grève le 11 février. Pour l’heure, la question n’est pas tranchée dans tous les syndicats. Interrogé hier sur BFMTV, Laurent Berger a toutefois annoncé qu’aucune grève n’était pour l’heure prévu à la CFDT le 11 février.

 

Dans les raffineries : la reconductible remise à plus tard

 

Deux jours de grève et non plus trois à partir du 6 février. Les syndicalistes CGT des raffineries ont finalement calé leur appel à la grève sur celui des cheminots. « Pour l’instant, les salariés nous disent que l’heure n’est pas à prendre cette décision, l’heure est à tester des [grèves] reconductibles sur 48 heures, pour voir la force qu’on a, pour se compter et avoir tous les éléments en main pour prendre la décision au moment où la question de l’arrêt des installations se posera », a expliqué Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité…

La suite est à lire sur: rapportsdeforce.fr
Auteur: Guillaume Bernard