Il y a environ 4 ans, j’avais rédigé un article au titre « Retrouver une culture populaire » (1) où j’exprimais alors mes pensées concernant la façon de renouer avec une culture populaire progressiste et anticapitaliste, notamment en posant le constat de l’implantation de l’idéologie capitaliste dans le cerveau des jeunes via le phénomène de l’américanisation. À l’époque, malgré moi, mon identification de la culture populaire ressemblait peu ou prou à la définition de la « pop culture ». Cependant, après de nouvelles réflexions sur cette question, après avoir lu divers auteurs, la série d’article sur les classiques et l’avant-garde du camarade Blu publiée sur le blog des JRCF (2), je me suis rendu compte des lacunes de mon article précédent. Je corrige donc ici ce qui m’apparaît aujourd’hui comme étant des erreurs. Bien entendu, le texte qui va suivre n’est qu’un texte de réflexion n’engageant que l’auteur de ces lignes et n’a pour but que d’amener à réfléchir dans le cadre d’un débat plus large.
Première remarque : je conserve toutes les critiques sur la trop grande prééminence de l’anglais et de l’américanisation de notre culture, donc son homogénéisation.
Seconde remarque : comme vous pourrez le constater, je parle de culture au sens large. En aucun cas il n’est question d’esthétique. Cette notion regroupe la vision artistique de son auteur et la façon dont il rend l’objet attrayant. Il sera encore moins question d’une esthétique d’avant-garde car, si une organisation peut avoir une esthétique particulière, il n’appartient pas à une organisation politique de favoriser un courant artistique sur un autre.
La Culture de masse n’est pas une culture populaire
Parlons de la notion d’art ou de culture de masse. Mon analyse d’une culture populaire reposait essentiellement sur l’idée que pour créer une nouvelle culture populaire, il fallait diffuser certaines…
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Auteur: Quentin-JRCF