Révision REACh : le retard de la Commission européenne met en danger la santé humaine, l’environnement et la compétitivité de l’industrie de l’UE selon une étude.

Dans une étude publiée ce jour, nos collègues européens du BEE et de CHEMTrust, alertent sur  les conséquences négatives du report de la révision de  REACh,  la règlementation européenne sur les produits chimiques

Reach : une révision indispensable et bénéfique mais…

La réforme tant attendue de la loi phare de l’UE sur les produits chimiques, REACH, pourrait avoir des répercussions positives importantes sur la santé humaine et l’environnement, le fonctionnement de l’économie circulaire, ainsi que la compétitivité et le potentiel d’innovation de l’industrie européenne.  

… mise en danger par les lobbies !

Pourtant, le 18 octobre 2022, la Commission européenne a cédé à la pression de l’industrie chimique allemande [1] et a annoncé, dans son programme de travail pour 2023, un retard de 12 mois pour la publication de la proposition de révision de REACH, la reportant au quatrième trimestre 2023.

Un retard aux conséquences négatives selon un nouveau rapport !

Un tel retard aura des conséquences dramatiques et profondes en mettant en péril l’avenir de l’économie de l’UE et en perpétuant le niveau actuel, insuffisant, de protection des humains et des animaux, ainsi que la situation de la pollution toxique à grande échelle [2], selon l’étude « En attendant REACH : les conséquences négatives du report de la réforme de la législation européenne sur les produits chimiques », publiée aujourd’hui par le BEE (Bureau européen de l’Environnement) et CHEMTrust.

Dans cette étude, le BEE et CHEMTrust ont analysé l’impact d’un tel report, montrant que l’impact va bien au-delà d’un simple retard : la législature actuelle n’aurait aucune chance de terminer les négociations institutionnelles avant les élections de 2024, ce qui retarderait encore plus la révision de REACH, endommagerait l’héritage du Green Deal et créerait d’énormes incertitudes quant à l’orientation de l’industrie chimique de l’UE. Cette situation surviendrait à un moment où il est nécessaire de clarifier le cadre réglementaire et d’envoyer un signal clair au marché et aux investisseurs concernant l’élimination progressive des substances dangereuses et la direction que devra prendre l’innovation. 

Si la révision de REACH est encore retardée, des substances dangereuses continueront à être gérées de manière inefficace, ce qui aura un impact négatif sur: 

  1. Les objectifs du Green Deal européen en matière de biodiversité, de qualité de l’air et de l’eau, et de…

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Auteur: inesledevehat