Ce samedi 30 mars, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées au sud de Nantes pour un défilé déguisé, festif et populaire.
Le carnaval sauvage de Pont-Rousseau a été relancé à partir de 2020 à l’initiative de collectifs locaux, d’habitant·es du quartier et de personnes squattant la Commun·e de Rezé.
Cette année un char à l’effigie du rappeur marseillais Jul a pris place dans les rues rezéennes, accompagné d’un gigantesque héron multicolore. Pancartes, musique et fumigènes étaient de la partie tandis que le cortège carnavalesque affichait son soutien aux luttes antifascistes et palestiniennes. Sous un pont de la Loire, un énorme tag annonçait le carnaval sauvage.
Depuis ses origines, le carnaval est un espace de fête où l’on renverse l’ordre établi, un moment d’effervescence collective et de défoulement populaire. On nomme un faux roi, on se déguise et se moque des puissants, on inverse les genres et les rôles, on “brûle” les idoles.
Aujourd’hui ces déambulations sont encadrées et aseptisées dans les grands centres urbains contrôlés par le capitalisme marchand. Le carnaval sauvage de Rezé au contraire, lui redonne son caractère originelle.
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Auteur: Phonax